Le burn-out est devenu un fléau.
Celui des étudiants passe complètement à la trappe.
Comme si un étudiant stressé était devenu un pléonasme.
Je ne comprends pas pourquoi.
Un mois après la rentrée, des étudiants sont déjà en stress.
Et tout le monde trouve ça normal.
Tu fais des études ?
Tu vas en baver mon ami.
“ Ça a toujours été le cas ?
Ah oui c’est vrai.
T’as vécu l’enfer et t’en es pas mort non plus.
– Ça forge le caractère n’est ce pas ?”
Excuse moi, je vais vomir 🤢.
Ce discours récurrent des adultes qui sont passés par là et qui ne voient pas pourquoi ça changerait…
Perso, j’en peux plus.
C’est quoi l’idée?
Œil pour œil 👁, dent pour dent 🦷
C’est au pied du mur qu’on voit le mieux le mur.
Et le mur, certains se le prennent sévère.
Ton gamin t’appelle en larmes. La peur au ventre.
Il bosse comme un âne depuis 5 semaines et ça n’est jamais assez.
Les profs en rajoutent une couche à chaque cours.
T’as l’impression d’être à jour et vlan, prends ça dans les dents.
Est-ce que quelqu’un peut m’éclairer 💡sur l’intérêt ?
Sauf que contrairement au monde du travail, personne ne le sait.
“Tu rentres à la maison chéri.
On ne va pas trop en parler.
On misait tellement sur toi.
C’est quand même un peu la honte cet échec. “
🫣
NON !
▫️On n’est pas obligé d’en baver pour réussir.
▫️On n’est pas obligé de réussir pour faire plaisir à papa et maman, ou grand-mère ou tata Suzanne.
L’idée c’est plutôt d’être soi.
N’en déplaise à certains.
L’idée c’est d’être en joie, pas d’être en stress.
À 20 ans comme à 30, à 50 ou à 90.
Un étudiant stressé, ça ne devrait pas être un pléonasme.
Chacun a le droit d’être heureux.
Y compris nos jeunes.
🦋
