Questions Fréquentes
La pleine conscience m’intéresse, mais la position assise est douloureuse pour moi. Est-ce que je peux quand même pratiquer ?
La méditation assise est une façon de pratiquer la pleine conscience, mais il en existe d’autres : méditer allongé.e (en prenant soin de ne pas s’endormir), méditer en marchant, méditer debout.. La position assise n’est donc pas nécessaire.
En pleine conscience, rien n’est imposé en matière de posture à prendre ou à tenir.
Je n’ai pas le temps de méditer.
Notre rapport au temps est biaisé.
Nous pensons toujours que nous n’avons pas le temps de faire quelque chose alors que nous passons beaucoup de temps y penser !
Pratiquons au lieu de nous rabâcher que nous n’en avons pas le temps.
Passons un peu moins de temps sur nos écrans.
Laissons-nous passer en premier pour une fois ; parce que prendre du temps pour nous, nous permettra d’être mieux avec les autres et de mieux prendre soin d’eux.
Rien d’égoïste dans tout ça : c’est plutôt du bon sens 😊
Comment savoir si je suis capable de méditer ?
La méditation de pleine conscience implique simplement de rester en contact avec sa respiration (ou tout autre objet d’attention choisi comme les sons ou les sensations du corps).
Si vous pouvez respirer, vous pouvez méditer !
Je pense que ce n’est pas pour moi puisque je suis incapable de faire le «vide» dans ma tête quand je médite.
L’exercice de la pleine conscience ne vise pas à faire le vide dans sa tête.
Personne n’arrive à supprimer les pensées, les émotions ou les sensations qui le traversent et c’est même tout à fait normal et inévitable que des pensées, émotions et sensations surviennent durant la pratique.
La pratique vise à s’entraîner à les remarquer, à les observer sans s’y accrocher, un peu comme on regarde passer les nuages dans le ciel, puis à ramener notre attention ici, maintenant, dans l’instant présent. Le défi est de revenir encore et encore à l’instant présent, autant de fois que nécessaire.
Je crois que je ne médite pas comme il faut.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méditation.
Il s’agit juste de pratiquer, sans se juger, sans chercher à atteindre quoi que ce soit.
La pratique est un exercice dont les bénéfices se constatent grâce à sa régularité et sa fréquence (si possible quotidienne).
C’est l’exercice en lui-même qui provoque les bienfaits. Ces bienfaits se font ressortir après quelques semaines de pratique.
J’essaie de pratiquer, mais cela ne fonctionne pas, car je continue à ressentir du stress/de l’anxiété pendant la pratique.
La pleine conscience ne vise pas à la détente sur le moment, même si un grand nombre de pratiquants constatent un apaisement en la pratiquant.
Avec le temps, et avec l’entraînement de l’esprit, elle permet de modifier notre façon de répondre aux événements stressants et de limiter leur impact négatif sur notre qualité de vie ; mais cela nécessite une certaine régularité dans la pratique et l’exercice en lui-même n’est pas un exercice de relaxation.
Je ne me sens pas nécessairement plus relaxé après avoir médité, ou même pendant. Est-ce normal ?
Oui, c’est normal.
À l’inverse de la relaxation, la méditation de pleine conscience ne vise pas nécessairement à se sentir plus calme ou plus relaxé pendant ou après chaque pratique. Il s’agit plutôt d’un entraînement de l’esprit à être attentif à l’expérience du moment présent, quelle que soit la nature des pensées, émotions et sensations qui surviennent.
A qui s'adresse Anne-Laure ? Faut-il avoir déjà médité avant ?
Pourquoi m’engager dans une telle démarche ? Quelles sont les raisons les plus souvent évoquées ?
Les raisons pour lesquelles on s’engage dans une telle démarche sont variées.
Les plus fréquentes sont liées :
à un problème physique :
- douleurs chroniques, migraines, insomnies, acouphènes, névralgies, traitements oncologiques..
- à des addictions,
- à un TDAH,
- à un stress professionnel ou personnel : dépression, cyclothymie, timidité, se sentir trop émotionnel ou trop empathique,
- à une volonté de travailler sur un ou plusieurs traits de caractère problématiques : colère, impulsivité, pessimisme, manque de confiance en soi, dévalorisation de soi, etc…
Cette démarche peut aussi aider être plus assertif, confiant, serein, etc., à mieux vivre l’instant présent. Elle permet de découvrir ou d’approfondir la pratique de la méditation de manière laïque, d’enrichir sa panoplie en tant que coach, psychologue ou formateur, ou de compléter un travail effectué en psychothérapie (le plus souvent sur invitation du psychologue ou du psychiatre).
Comment cette pratique et cet engagement peuvent-ils répondre à tant de raisons différentes ?
La Pleine conscience ne s’adresse pas à chacun des problèmes énoncés ci-dessus, mais au fait que chacun souffre de problèmes, insatisfactions et croyances limitantes et souhaite améliorer sa qualité de vie et son ressenti face à ces situations ou expériences de vie.
Cela s’adresse donc à la capacité de chaque participant à entrer en relation amicale avec son problème ou son manque (tel qu’il le conçoit ainsi pour le moment), pour découvrir par lui-même comment il peut apprendre à y faire face, sans forcément chercher à le modifier ou à le contrôler, mais plutôt en identifiant ses émotions et réactions automatiques ; sans se faire embarquer par elles, et par là-même à changer son regard sur la maladie ou le problème, en s’en libérant. C’est ce qui permet à chacun d’y trouver son compte et d’avancer sur sa voie, à son propre rythme et sans jugement.