Qu'est-ce que la Pleine conscience ?

La « Pleine conscience » ou « Mindfulness » est le nom d’une forme de méditation laïque dont les bienfaits sont désormais reconnus scientifiquement.

C’est une pratique formelle, un entraînement de l’esprit.

« Méditer, c’est s’entraîner, avec son corps et son esprit, à cultiver un rapport apaisé et lucide, avec le monde, et avec soi. »

Christophe André, psychiatre

C’est une invitation à sortir du mode automatique dans lequel nous sommes tous ; et à être plus conscients, plus présents dans nos vies, à ce que l’on fait, aux gens qui nous entourent et à nous-mêmes.

Il ne s’agit en aucun d’un repli sur soi ou d’une démarche autocentrée de la part d’un ego surdimensionné, mais plutôt d’une capacité accrue à mieux prendre soin de soi, pour mieux prendre soin des autres.

La pratique de la Pleine conscience.

La pratique de la Pleine conscience est basée sur l’expérience et l’observation de la vie quotidienne, au travers de la variété des évènements qui adviennent.

S’entraîner à méditer de façon progressive c’est explorer, identifier les mécanismes physiques, mentaux et émotionnels en lien avec le stress et les émotions.

Cet entrainement, fondé sur l’attention, permet de développer un autre regard sur soi, d’élargir sa vision des choses et de faire face différemment aux situations.

Développer discernement et clarté, socles d’une vie en congruence avec nos valeurs et nos intentions profondes ; c’est aussi renforcer nos capacités de résilience et apprendre à mieux contacter nos ressources internes.

Si l’expérience méditative est en apparence passive, il s’agit bien au travers d’elle d’enclencher un processus actif nous engageant vers de nouvelles réponses comportementales et relationnelles.

Porter son attention d’instant en instant

La Pleine conscience, en pratique, comme le fait de porter son attention, intentionnellement, de façon délibérée, sur le moment présent et sans jugement.

  • Une « attention délibérée » qui vient à l’encontre du mode « pilotage automatique » dans lequel nous tombons le plus souvent, nous invitant à éviter, du mieux que nous pouvons, les distractions et/ou stimulations externes auxquelles nous sommes si souvent soumis.e.s ;
  • Le « moment présent » qui vient compenser le fait de passer une grande partie de notre temps à ressasser le passé ou à planifier, voire à craindre l’avenir ;
  • Le « sans jugement » qui permet d’accepter, voire de profiter de ce qui est là, plutôt que d’être en mode « résolution de problème », à vouloir changer ce sur quoi nous n’avons pas de prise, ou ce qui est déjà arrivé ; ce « sans jugement » étant aussi et avant tout valable pour soi-même.