J’en prenais 10 par jour et la pharmacienne me regardait atterrée 😳
“Mais vous devriez être assommée !”
Sauf que moi, j’avais toujours mal.
Quand tu t’es laissée embarquée par la douleur, c’est dur de redescendre.
L’infirmière me l’a dit tout de suite :
“ On va arrêter de faire la maligne et on va les prendre ?”
💡Pour la blague, regarde la photo 👇
Septembre 2018.
Sur le courrier adressé au chirurgien, il est écrit KSC.
Kyste sacro coccygien.
❓Pourquoi je t’en parle❓
Parce que ça s’est transformé en douleurs chroniques qui m’ont accompagnée pendant 3 ans.
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Et qu’aujourd’hui, j’accompagne des personnes atteintes de douleurs chroniques avec un programme basé sur la Pleine conscience.
⬆️
Mon problème c’était l’assise 🪑.
J’avais une bouée 🛟 que je trimballais partout.
Première sortie à la pharmacie à 550m.
D’habitude 6 min chrono.
Là j’ai mis une 1/2h pour rentrer et bien failli piquer le déambulateur de la 1ere mamie croisée.
🤸🏼♀️3 mois de soins infirmiers.
🤸🏼♀️8 mois d’arrêt.
🤸🏼♀️Reprise avec bureau adapté pour travailler debout.
🤸🏼♀️Siège “évidé coccyx”.
J’avoue j’ai fait des jaloux.
Debout à ton bureau, t’as un p’tit air de DJ Snake 🎶🎧 qui en fait marrer plus d’un.
Sauf que t’es amenée à te pointer tous les mercredis en Comité de direction avec ta bouée 🛟
Le ridicule ne tue pas.
De fil en aiguille 🪡 j’ai appris à lâcher la bouée.
Et la douleur s’est installée.
Et m’a accompagnée.
Partout.
Jusqu’au jour où, 3 ans plus tard, je me suis assise à une terrasse de café ☕️.
En juin ☀️
Sans coussin.
Pas de pull à planquer sous mes fesses.
C’est seulement au bout de quelques minutes que je me suis dit
“ Tiens 🧐… je n’ai pas mal…”
J’ai laissé ça dans un coin de ma tête, jusqu’à ce que ça se renouvelle.
1 fois, 2 fois, 3 fois 😳.
Au début, je n’ai rien dit à personne.
Trop peur de me tromper.
Et puis un jour, j’en ai parlé à mon chéri ♥️.
Je nous revois encore.
Au restaurant.
Pour la 5eme fois, je constatais que je n’avais plus besoin d’aucun renfort pour m’assoir sur une surface dure.
Les larmes sont montées instantanément. Elles ont recouvert mes mots.
Il n’a pas compris tout de suite.
“Je crois que je n’ai plus mal”.
Je ne vais pas te dire que la méditation 🧘♀️ guérit ou atténue la douleur.
Quoique.
Je crois qu’elle l’atténue dans certains cas.
Pas physiquement.
Mais dans l’appréhension que tu en as.
Ce que je sais, c’est que la Pleine conscience m’a permis de porter un autre regard sur ma douleur :
✨Pour qu’elle ne prenne pas toute la place
✨Pour que je ne m’identifie pas à elle
✨Pour voir ce qui allait bien, au delà d’elle ou malgré elle.
Rester ouvert.
Et laisser passer la lumière.
🦋